You are currently viewing Un projet écologique pour Clermont-Ferrand

L’urgence des crises écologiques est là, incontournable. Elle défie notre commune humanité, nos habitudes, nos modes de vie et aussi notre espace collectif, la ville que nous habitons. Ce grand bouleversement nous oblige à changer nos manières de se déplacer, de produire, de se chauffer, de consommer, de s’alimenter, de travailler. Il offre en même temps une chance formidable d’améliorer la vie et l’environnement de chacun. A condition que les politiques publiques soient à la hauteur. Eric Faidy a donc fait de la transition écologique la priorité de sa candidature à la mairie de Clermont. Outre la végétalisation massive de la ville, il propose de mettre en œuvre une série de mesures innovantes et significatives.

Repenser l’urbanisme

Pour permettre un fonctionnement sobre en émissions carbone et offrir un meilleur cadre de vie, il s’agit de repenser l’aménagement de la ville, en s’appuyant sur un véhicule financier construit avec la Région, l’Etat et l’Union européenne.

Accélérer le déploiement des réseaux de chaleur et, pour le confort d’été des habitants, développer des réseaux de froid afin de réduire la climatisation individuelle, source de pollution et de réchauffement urbain.

Généraliser l’isolation et la rénovation thermique des logements. Sur la métropole, 52 000 logements sont des passoires thermiques qui augmentent la consommation énergétique, aggravent les émissions de gaz et grèvent le budget des ménages. 200 logements seulement sont actuellement rénovés chaque année.

Développer les énergies renouvelables en s’appuyant sur des coopératives citoyennes de production d’électricité d’origine photovoltaïque, éolienne et géothermique. Équiper tous les bâtiments municipaux de panneaux solaires et de capacités de stockage d’électricité.

Se déplacer autrement

La mobilité est une clé décisive pour engager la ville dans la transition écologique et échapper aux encombrements, sources de pollution, d’exaspération et de temps perdu. Nous proposons de modifier le modèle du tout voiture individuelle et de faire reposer prioritairement les déplacements sur les transports en commun  : renforcement du maillage des bus avec pour objectif un arrêt à cinq minutes de chez soi, où que l’on habite, création d’un réseau inter quartiers de petites navettes électriques pratiquant l’arrêt à la demande, ouverture de parkings relais en périphérie des communes péri-urbaines en liaison express avec le centre-ville par des bus propres. Nous proposons aussi de valoriser le réseau ferroviaire péri-urbain en offrant de nouvelles haltes dans la ville et en renforçant les haltes existantes. Enfin, nous favoriserons les modes de déplacement doux en délimitant un vrai réseau de pistes cyclables et en aménageant une voie réservée aux vélos sur les grands axes urbains. Par ailleurs, bus et tramways de la ville seront totalement gratuits les week-ends.

Mieux choisir son alimentation

Les cantines qui relèvent de l’administration municipale, en particulier celles des écoles, offriront des menus qui favoriseront la santé alimentaire des usagers, l’approvisionnement en production agricole locale, les circuits courts, la constitution de fermes urbaines et d’une ceinture maraîchère autour de la métropole. Dans chaque cantine un repas alternatif végétarien sera proposé quotidiennement et les menus seront issus de circuits courts et de nourriture bio à 90%.

Recycler les déchets

Le recyclage des bio-déchets sera amplifié par la création de points d’apports volontaires dans les quartiers et par le déploiement massif de composteurs individuels chez les ménages pour valoriser les déchets alimentaires. Nous rechercherons la conclusion d’un partenariat entre la ville, les agences de l’Etat et des sociétés privées pour développer sur la ville une unité de tri et de recyclage des déchets plastiques, bouteilles et flacons.

Cap sur l’hydrogène

Dans sa production d’électricité, l’incinérateur du Puy de Crouel connait une importante déperdition énergétique. Avec l’aide de l’Etat et de l’Union européenne, nous installerons l’équipement nécessaire pour produire sur place la première hydrogène verte de la Région. Outre la station de recharge à hydrogène de la métropole, cette production alimentera le futur train à hydrogène Clermont-Lyon. Le surplus sera vendu aux entreprises qui commencent à convertir leurs équipements.

Un conseil citoyen et environnemental pour impliquer les Clermontois

Mener à bien la transition écologique de Clermont, dans tous les domaines, est une tâche colossale, car elle bouscule les standards de vie accumulés au cours des deux derniers siècles. Elle a besoin d’une volonté politique forte, d’un maire convaincu et déterminé. Mais elle restera un vœu pieu si la société, ses forces vives, ses actrices et acteurs citoyens ne s’en emparent pas et n’en font pas leur affaire. La participation de tous est la condition du succès. Débats, dialogues, échanges, propositions et décisions partagées seront donc les maîtres mots de notre ambition.

Dans cet esprit, un Conseil citoyen et environnemental sera constitué. Il se saisira de chaque dossier concernant la transition écologique et rendra ses conclusions avant toute décision du Conseil municipal. Il pourra en outre s’auto-saisir pour soumettre ses propositions et ses expertises au Conseil municipal.

Le Conseil citoyen et environnemental sera composé de citoyens tirés au sort sur la liste électorale de tous les quartiers, ainsi que de responsables d’associations concernées. Un collège constitué par des experts, des services compétents de la ville et des représentants d’entreprises attachés au développement d’une économie durable et solidaire l’accompagnera dans ses travaux.

Des oiseaux dans la ville

La disparition des espèces naturelles, des plantes et des animaux, provoque une érosion dramatique du système du vivant dont nous sommes partie prenante. La biodiversité est un enjeu d’avenir au moins aussi important que le détraquement du climat. Contrairement aux idées reçues, la ville peut contribuer à son sauvetage. Son intégration dans la ville passe par une végétalisation massive, grâce aux trames vertes, aux parcs et jardins, aux petites forêts, aux trottoirs herbeux, aux pieds d’arbre, aux toitures vertes… autant de refuges et d’habitats pour oiseaux, abeilles, papillons et insectes. Qui peuvent utilement être complétés par des dispositifs intégrés dans les constructions

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