Nous y voilà. C’est le temps de la rentrée scolaire, ce moment particulier souvent appréhendé qui met fin à la parenthèse estivale et à l’insouciance relative qui l’entoure. Avec les enfants, c’est une grande partie de la France qui reprend le chemin du travail et retrouve une certaine routine. Ce moment coïncide également avec le début de la campagne officielle pour les élections municipales qui se dérouleront dans 6 mois. Tout au long de cette période, j’aurai l’occasion de vous dévoiler le projet que je porte pour Clermont-Ferrand, ses axes forts notamment l’écologie et, en fil rouge, ma volonté d’améliorer concrètement votre vie quotidienne. Je ne suis pas un homme politique professionnel. Je revendique mon absence de dogmatisme et au contraire un pragmatisme assumé. A cet égard je fais mien le mot célèbre de Disraeli, homme d’Etat britannique : « Réformer ce qu’il faut, conserver ce qui vaut ».
Réformer, vous le savez c’est l’un des marqueurs de tous ceux qui comme moi se retrouvent dans la politique menée par le Président de la République. Depuis deux ans, Jean-Michel Blanquer s’est attelé à redonner tout son lustre à notre système éducatif. Son objectif ne peut qu’être partagé : la réussite des élèves, du système scolaire et de la France.
Notre ministre de l’éducation veut une école solide et sereine qui repose sur la juste reconnaissance du travail des personnels. A ce titre, cette année scolaire devrait être marquée par un coup de pouce salarial pour les enseignants, la restauration de leur prestige qui passe en partie par un plan de lutte contre les violences scolaires mais aussi, la volonté affichée de nouer un dialogue social approfondi. Qui ne pourrait pas être d’accord avec de tels objectifs ?
Cette année encore, une priorité sera donnée au primaire (+ 2 300 postes) pour attaquer à la racine les difficultés scolaires et asseoir les fondamentaux. Je ne peux que m’en féliciter. Les traductions concrètes sur Clermont-Ferrand sont parlantes avec le dédoublement de 61 classes de CP et de CE1 situées en zones REP et REP+.
Parce que je ne suis ni dogmatique, ni sectaire, je salue la tarification sociale mise en place par la ville de Clermont-Ferrand au niveau de la restauration scolaire et des 885 000 repas servis tous les ans. Elle vient corriger une réalité inquiétante puisque, 40% des enfants paient le tarif le plus bas (calculé sur la base du quotient familial) soit, entre 50 centimes et 1 € le repas quand le tarif normal (déjà éloigné du coût réel) se situe à 6,10 €.
J’aurai l’occasion de revenir ultérieurement sur cet inquiétant phénomène de paupérisation de notre ville ainsi que son lent déclassement suite à sa perte de statut de capitale régionale. C’est un autre sujet.
D’ici là, je souhaite aux enfants et à leurs familles, mais également à nos enseignants et à nos personnels municipaux dévoués, cheville ouvrière du bon fonctionnement de nos écoles, une excellente rentrée.